Rédaction de Gloria - Forum
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pillowlavas
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"À toi, ma fameuse lame ! [...]" La naissance d'un pouvoir oriental Empty "À toi, ma fameuse lame ! [...]" La naissance d'un pouvoir oriental

Mer 23 Aoû - 23:20
L'homme qui n'avait jamais eu de nom sembla sourire un instant à ses propres prières, prit la main de celui qui torturait et faisait détruire la source de revenus du tavernier, et lui retourna le poignet en moins d'une seconde.
"Enchanté mon ami. Je crois que tu importunes ce vieil homme. Il aimerait que toi et tes hommes sortiez d'ici.
- Qu'est-ce que vous attendez ?! cria l'homme à ses subordonnés. Attrapez-le !
- Mauvaise réponse... chantonna l'homme sans nom."

Suite à ces mots, il se leva de son siège, lâcha le poignet de l'homme et sortit son grand sabre du fourreau fermement attaché à sa ceinture.
"À toi, ma fameuse lame ! Tu me guideras jusqu'aux cieux puis au tréfonds de ce monde en tranchant l'orgueil et la prétention, le désespoir et la pauvreté, la famine et la peur, la cupidité et la vie de ceux qui ne lèvent jamais la tête pour connaître la couleur de leur avenir !"
Il sourit encore une fois, puis eut à peine le temps d'esquiver le poing qui partait dans sa direction. En très exactement 9 mouvements, il avait blessé ou tué les 16 personnes qui s'attaquaient à lui et au tavernier. Il sembla étrangement satisfait, fit un dernier coup dans le vide pour enlever le sang de son sabre et le ranger. Ce sang qui venait d'éclabousser le mur. Il semblait bizarrement agacé. Il se baissa vers un des cadavres et ramassa 2 des bourses d'or. Il les mit une à une sur le comptoir en assenant :
"Pour le désordre. Et pour le mur."
Et il partit sans un mot.

Cet homme sans nom était tristement rattaché à un but impossible. Il était à la recherche de l'immortalité. À travers ses voyages dans le monde entier, il avait eu vent d'une certaine arme démoniaque qui permettait une forme d'immortalité. Mais il s'agissait d'une arme. Cet homme était très matériel. Pour lui, une arme n'était faite que pour blesser, même si elle permettait d'obtenir des capacités. Actuellement, il se trouvait sur le continent des Elfes, au sud de celui-ci, dans des régions désertiques. Il avait un problème avec les noms elfiques... Il les trouvait imprononçables. Après avoir acheté un cheval (il grimaça en voyant le prix), il se dirigea vers ce fameux désert "d'où on ne ressort pas" pour avoir affaire à une énième épreuve soi-disant impossible. Il n'avait jamais échoué nul part. Pourquoi est-ce que l'immortalité lui résistait-elle donc tant ? Il finirait bien par la trouver dans une épreuve si difficile... C'est ce qu'il recherchait pour avoir une raison valable de régner sur l'endroit d'où il vient. Traverser un désert avait l'air d'être assez éprouvant, mais pas si impossible que ça, pas si impossible au point de trouver cette fameuse chimère qu'était l'éternité.

Parmi les énormes dunes rougeoyantes de cet endroit, le sabreur observait le ciel, étrange. Il n'avait jamais vu un ciel aussi noir. Il lui semblait qu'un danger se profilait. Au loin, il observa une caravane perdue constitués d'hommes paniqués. Ils se dépêchaient, comme si leurs vies en dépendait. Son cheval s'affola soudain. Il s'agita d'abord, puis se cabra, et une fois l'homme tombait, il partit en courant vers la direction opposée à celle qu'il suivait. Son cavalier eut à peine le temps de détacher sa remorque de fortune avec toute sa provision d'eau. Une chose était sûre, il ne devait pas perdre cette eau. L'homme était désormais seul, face à un danger incertain qu'il était visiblement le seul à ne pas connaître. Était-ce le climat ? Le vent devenait de plus en plus fort, faisait un bruit atroce dans ses oreilles. Il marchait, lentement. L'atmosphère confirmait ses suppositions : un grand vent se levait déjà.

Des pleurs. Il entendait des pleurs. Il se retourna, et derrière lui, deux enfants couraient dans tous les sens, affolés par ce qui se produisait. Il vit une énorme tornade derrière eux. Que faisaient donc ces enfants ici ? Leurs parents étaient donc des incapables ? La tempête de sable approchait, de plus en plus puissante. Était-ce comme ça que l'on prenait soin de sa famille dans ce pays ? Quel malheur ! Ces pauvres enfants dans une tempête pareille ! L'homme ne réfléchit qu'une seconde.

Pas à pas, il se dirigea vers ce qui lui servait auparavant de remorque. Il en tira son tonneau d'eau, et il le porta sur ses dures épaules jusqu'à devant les deux enfants. Il l'ouvrit, en leur montrant comment faire, et jeta tout son contenu sur le sol. Avec un air dépité et résigné, il regarda son eau s'écouler jusqu'en bas de la dune. Il prit le plus grand, et l'installa dans le tonneau. Au moment où il fut bien installé, il prit le deuxième et l'assit dans l'espace restant. Il referma le tonneau. À cette seconde précise, la tempête n'était plus qu'à quelques mètres de lui. Il sortit son légendaire sabre de son fourreau et courut vers la tempête presque pour s'y engouffrer.
"À toi, ma fameuse lame ! Tu me guideras jusqu'aux cieux puis..."
Il était fichu. Mais il s'était tout de même mesuré à une tempête... Il n'avait aucun moyen de survivre. Il n'avait plus aucun moyen de rouvrir les yeux au moment où il perdait connaissance. Sauf s'il était immortel.

À un endroit du désert très proche de la ville, après la tempête, quelqu'un ouvrit les yeux. Cette personne toussa du sable et un peu de sang avant d'éclater dans un fou rire triomphal.
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