Rédaction de Gloria - Forum
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Gengis Khan
Gengis Khan
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[L] La Dague du Démon: Chapitre 2 | Partie II - Le Roi Empty [L] La Dague du Démon: Chapitre 2 | Partie II - Le Roi

Sam 21 Oct - 23:55
Je me rendis au Centre de Pandémonium, là où se réunissaient les Démons les plus influents. Oui, il existait bel et bien un "Conseil des Démons". Bien entendu, le chaos, la violence et le sang étaient maîtres dans la ville, et le système de "vote" était plutôt... Simple. "Tu n'es pas d'accord avec moi ? Alors battons-nous à mort, et celui qui survivra aura raison."
En réalité, la ville pouvait se diviser en cinq grands quartiers : le premier, celui où j'avais atterri, concentrant les Démons les plus faibles, les plus simples d'esprit.
Malgré tout, il ne fallait jamais les sous-estimer. Même les plus faibles étaient supérieurs intellectuellement et physiquement aux plus puissants mages de Gloria. Les Démons étaient... la pire des races.  Une race si meurtrie, si emplie de haine, que les Dieux eux-même avaient compris qu'il leur fallait un monde à part...
 Et m'y avaient enfermé par erreur. Ou par peur. Ou un peu des deux en fait. Mais je n'étais sûrement pas une de ces infâmes créature. Revenons à nos "quartiers".
.. Le second était composé de diverses maisons constituées de pierre de lave, d'obsidienne, où il tombait d'épaisses coulées de roche en fusion du "ciel" de temps à autre. Le troisième était le moins dangereux : il comportait sept forges, chacune de la taille d'un pavillon de maison, mais aussi d'innombrables mines d'obsidienne, et d'énormes cuves remplies de lave, où les Démons les plus "doués" travaillaient l'obsidienne. Par doué, entendez "qui ont tué ceux qui voulaient passer avant eux".
Le quatrième était le plus impressionnant. En réalité, tout ce quartier-là était une arène géante, où se battaient constamment sous le regard de certains "membres" du conseil les meilleurs combattants du Trou.
Le cinquième, et c'était le plus dangereux, était peuplé des Démons Supérieurs : le Centre.
Les pires.
.Ceux qui, dans l'ombre, complotaient pour sortir de cet endroit, qui pensaient mériter d'aller dans l'Après-Bienheureux : les fous. Pourtant, c'était bel et bien eux les chefs de ce monde. Comment pouvait-on se croire méritant de l'Après-Bienheureux alors même qu'on complotait dans l'ombre depuis des années en tuant ses ennemis ? C'était tout simplement stupide.


..Comment était la vie en Pandémonium ?
On ne pouvait pas qualifier cela de vie. C'était plutôt de la survie, une lutte continue pour éviter de se faire tuer. Qu'y avait-t-il après la mort ici, d'ailleurs ? C'était une question intéressante.
Imbécile. Tu t'égares depuis plus d'une heure dans tes divagations. Revenons à la réalité, je t'en prie...
Ah, oui.
Le plan, le Centre de Pandémonium. Oui, ça y est.
Le plan.
..Je sortis ma dague, qui ne m'avait pas quitté depuis les sept longues années où j'étais enfermé ici avec ces Démons, et me dirigeai dans le bâtiment abritant les plus puissants, ceux qui régnaient sur ce monde. Bien entendu, il était protégé par plusieurs gardes.
Je m'approchai du duo qui gardait la porte d'entrée, avant de planter ma dague dans la gorge de l'un, et de décapiter l'autre. J'entrai, et, à mon grand malheur, un garde me vit, dague ensanglantée à la main. Je fus pris d'un soudain effroi : leurs armes étaient en obsidienne, et ma dague enchantée n'aurait aucun mal à les battre, mais ils étaient plusieurs dizaines, et j'étais seul.
Calmes-toi.
Souviens-toi de ce que Maître nous a appris.
Je m'élançai vers celui-ci avant qu'il n'ait le temps de donner l'alerte, et il essaya de s'enfuir, en vain : je lui plantai mon arme dans le dos, et il s'écroula, impuissant. Je poursuivis mon infiltration sans même prendre la peine de cacher les cadavres.

Je continuai ainsi, pendant de longues minutes, éliminant garde après garde, jusqu'à arriver à une gigantesque salle, où régnai un chaos absolu. Les sept Démons présents hurlaient et étaient au bord de la mêlée générale. J'en profitai pour entrer, couvert par le bruit environnant.
Jusqu'au moment où, caché derrière l'un d'entre eux, je criai :
- Démons, à partir de désormais, je serais le roi de ce monde, et toute personne se mettant au travers de mon chemin sera tuée.
Ils arrêtèrent de se crier les uns après les autres et tournèrent le regard vers moi, avant d'éclater de rire.
- Vous ne voulez pas m'écouter ? Alors je vous ferai taire, monstres !

Je me jetai sur eux, et ils virent enfin ma dague. Ils furent pris d'un élan de terreur et cherchèrent à s'enfuir. Apparemment, j'étais le seul à disposer d'une vraie arme ici : en acier, elle tranchait ce qui leur restait de peau et d'os avec plus d'efficacité que toute autre chose en ce monde.

Mais, aussi rapides qu'ils pouvaient l'être, aucune autre issue que la mort n'était possible.
Je tranchai chairs et tendons comme du beurre, dans un flot de sang et de terreur la plus totale.

  Il ne me fallut que très peu de temps pour tous les tuer.
Maintenant... Nous devons les fouiller. Les légendes racontent que "sept pierres commandent aux Enfers", et il doit en être de même en Pandémonium.
Les légendes... J'avais un vague souvenir d'elles, et je me rappelai de celles sur les "sept pierres commandant les Enfers". C'était pour cela que j'étais venu. Je fouillai ces horribles Démons, et trouvai une gemme d'un noir intense sur chacun d'entre eux.
.Ce noir était le plus profond qu'il m'avait été donné de voir de toute ma vie, mon regard plongeait inlassablement en son sein, me faisant littéralement trébucher.

- Bord-
Tais-toi, idiot. Tu viens de tuer les sept personnes les plus puissantes de ce monde, tu as donc pris leur place. Et chaque Démon le sait. Attends-toi à avoir de la visite.

.Je me ressaisi tant bien que mal. Je ne devais pas me laisser abattre par une stupide chute. A nouveau, mon regard explora la grande salle, cherchant une sortie plus discrète. Je la trouvai : il s'agissait d'une petite porte, à peine assez grande pour que je puisse l'emprunter.
..Par chance ou coup du destin, elle déboucha sur le troisième quartier. Je frémillai d'impatience. Bientôt, cela serait fini. Bientôt.
Je contemplai avec stupeur et admiration le travail des monstres : sept gigantesques forges,

Ainsi débuta avec ardeur mon dernier jour en Pandémonium.
..Néanmoins, j'avais encore bien des étapes à traverser avant de pouvoir sortir du Trou.

Devant moi se dressaient une foule - une vraie, avec des centaines d'individus -... Immédiatement, mes sens s'affutèrent, mes muscles se raidirent, prêts à l'emploi.
.Il m'était impossible, littéralement, de fuir une telle masse de Démons.

..Un sombre sourire se dressa sur mon visage.





..Il était incroyablement plaisant de découper chair après chair. Du sang, leur sang dégoulinait de mon visage. Il cacha ma vue, et le jeu n'en fut que plus amusant. Je décidai de me repérer à l'ouïe, poignardant un Démon par-ci et par-là. J'étais un véritable monstre, Dieu vivant et Juge Tout-Puissant dans cette masse grouillante de fruits pourris qu'ils étaient. Ils me tailladaient la peau, écorchant mes jambes et bras, transperçant mes pieds de leurs griffes ou armes...
- ASSEZ ! Criai-je.
..Ils s'arrêtèrent.
Ma voix avait été amplifiée à l'impossible, résonant dans tout Pandémonium. Certains montrèrent à nouveau des signes d'hostilité, et je n'eus d'autre choix que de les tabasser à mort. Je ne pris même pas la peine d'abréger leurs souffrances avec mon arme.
Non, cela était beaucoup trop amusant de sentir des os se briser, les organes se mourir et la vie s'estomper ! Il était beaucoup trop amusant de sentir leurs muscles tendres, autant au toucher qu'au goût ! Leur graisse dégoulinait de ma bouche, saveur exquise dans cet enfer aux souffrances éternelles ! Un sombre rire commença à monter du plus profond de mon âme, je vis une expression que je n'avais pas aperçu depuis le moment où la même lame pénétra le poumon de ma sœur.


Oui ! OUI ! LA TERREUR !

.La Terreur.
OUI ! LA TERREUR LA PLUS ENTIÈRE !
Mon rire s'amplifia puis devint total. La foule, si courageuse à l'instant, devint peureuse, timide, en voyant un seul homme les détruire uns-à-uns, et ce, en prenant son pied.
L'un commença à fuir, suivi des autres.
.Je ne les laisserai pas s'échapper.

..Cela me prit des heures, mais je poursuivis chacun de ces démons qui n'allaient de toute façon pas loin, les tuant. Ma Dague trancha maints os et chairs différentes, plus que je ne le croyais possible jusqu'alors.

Lorsque je finis mon travail, l'entièreté de mon corps, de mon arme et de mes vêtements était recouverte de sang. Je traînai chaque cadavre, chaque organe, chaque tête décapitée dans un immense tas. Je m'assis dessus.


J'étais désormais le Roi.
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