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Gengis Khan
Gengis Khan
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l'Ombre d'Aiséla - Tome I - La Guerre d'Aiséla Empty l'Ombre d'Aiséla - Tome I - La Guerre d'Aiséla

Ven 16 Mar - 21:53
La bataille d'Aiséla fut l'une des plus grandes guerres à mémoire d'homme. Elle n’opposa non pas deux, mais bien trois camps adverses. Cette guerre ne fut pas spectaculaire de part le nombre d'hommes, mais par les moyens utilisés... Néanmoins, un camp n'est pas une armée. Nous ne comptions que deux armées de soldats "purs et durs." Les soldats du roi Blanche-Pique, ainsi que leurs ennemis de toujours, les chevaliers de Branche-d'Honneur. Quant au dernier camp, et bien... Il s'agissait de la perfidie incarnée. Ce n'était pas les Démons de Rochebleue ou les Loups-Garous de Tiairsseulieu, mais une espèce bien plus ancienne, inconnue de tous mais pourtant sous leurs pieds, cachés dans la plus sombre pénombre mais présents devant eux, cette espèce était bien plus que perfide, elle était malsaine. Elle était à l'intérieur même des armées adverses, coupant les jambes des ennemis. Il s'agissait de... Et bien... Nous n'avons pas de nom, ou de traduction, en réalité. Néanmoins, il semble que cette espèce soit antédiluvienne, datant avant même de notre apparition sur cette terre, et qu'elle ne soit pas vivante à proprement parler... Pourtant, malgré leur âge, nous ne les connaissons pas mieux...
[Afin de garantir un maximum de compréhension, l'auteur tient à rappeler qu'une compagnie est composée de moins d'hommes qu'un bataillon qui est composé de moins d'hommes qu'un régiment]


Ce récit commença dans une large mais sobrement décorée tente. On y voyait une table avec des vivres dessus et plusieurs chaises autour de celle-ci, tandis que plusieurs hommes de l'état major des Blanche-Pique discutaient, quand, soudainement, ils furent interrompus par un postier accourant dans la tente.
- Général, les Branche-d'Honneur ont répliqué avec cinq bataillons de lanciers sur le revers est, à cinq heures.
- ...
- Général ?
- SORTEZ ! Qu'on m'apporte un plan et la maquette de la bataille SUR-LE-CHAMP !
- Je... Bien, mon général.
- Qu'allons nous faire... Nous ne pouvons nous permettre de perdre cette bataille... soupira le général.
..C'est alors trois hommes arrivèrent en transportant une immense carte d'une précision incroyable et plusieurs jetons bleus et rouges.
 Le général prit alors un air sérieux et déterminé et entama une longue explication sur l'état général des troupes Pique-Blanche:
- Nous avons actuellement sur le front six régiments de fantassins ainsi que trois bataillons de cavaliers.Le général Cavain a été fort, sur le coup. En nous prenant par revers avec les lanciers il était sûr de faire un maximum de dégâts dans les troupes. Il avait tout prévu... Nous avons combattu le peu de lanciers qu'il nous a envoyés mais nous avons perdu trois à quatre fois plus d'hommes que nous en avons tués selon mes estimations. Combien d'archers nous reste-t-il aux dernières nouvelles? demanda le général.
- Moins de trois bataillons, mon général, répondit un des sujets de ce dernier.
- Très bien, envoyez-les sur... entama le général avant d'être coupé brusquement par un homme, âgé d'environ la trentaine, mais qui avait déjà des cheveux gris, trempé de sueur et essoufflé.
- Monsieur! Nous...Nous...
-  Nous ? Continuez, bon sang !
-  Nous... Nous n'avons plus aucun homme. Ils sont tous... Tous morts.... Dit-il, avant de s'évanouir de fatigue.
- Je... C'est impossible !
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- Mon colonel, les postiers déclarent une perte d'homme massive...Voir totale chez l'ennemi. Apparemment, il n'en reste plus aucun debout. Même les chevaux des cavaliers sont décédés, monsieur.
- Le poison a donc bel et bien marché.
- En effet, monsieur, nos savants ont réussi à l'utiliser.
- Pensez vous que ce que nous faisons est moral, mon cher? demanda avec une culpabilité flagrante Cavain.
Le sujet du colonel prit plusieurs longues secondes pendant lesquelles le malaise fut palpable.
-... La morale n'a pas de place dans une guerre dans laquelle l'ennemi a tué nos hommes, pillé nos maisons et détruit nos villes, monsieur, répondit le sujet, fortement gêné.
- Tout de même...Une arme biologique introduit dans leurs systèmes d'approvisionnement d'eau par un espion...

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ζ.......ζ

J'avais erré pendant tout ce temps, pendant ces millénaires sans voir un seul de mes semblables.
..Tout ce temps durant, personne n'était là pour moi. J'étais...Si seul...
Mais c'est fini désormais. Ils m'avaient promis la liberté...Et...De revoir mes semblables...En échange d'un seul petit service. Quelques milliers d'hommes tout au plus...
..C'est ainsi que démarra mon voyage dans une fiole opaque portée par un espion, qui fut ensuite brisée dans des canalisations. Mon corps se dispersa dans l'eau et se retrouva fragmenté dans des gourdes de soldats venus boire. C'était une sensation très déplaisante. C'était comme si...Comment l'adapter à l'échelle humaine? C'était comme si on vous coupait le bras mais que vous le sentiez parfaitement et que vous pouviez toujours le contrôler.
..C'est ainsi que mes milliards de bras se retrouvèrent dans le corps de différents soldats. Et enfin, je pris pour la première fois conscience de ma réelle force: L'infiltration. Je devinai qu'avec cette faculté à me changer en tout et n'importe quoi -un liquide pour aller dans des canalisations par exemple- ou de me fragmenter et de contrôler plusieurs corps à la fois.
Et c'est comme cela que j'ordonnai à mes milliers "moi" de se former, je les modelai à l'effigie des premières personnes m'ayant sorti de ma solitude.  Je me fit monter jusqu'aux coeurs des milliers soldats et je formai autant de petites lames qui pénétrèrent en même temps dans cet organe vital désormais devenu inopérant....
Ils s'écroulèrent tous en quelques secondes seulement, tandis que, au fond de moi, je savais que cela était mal. Mais peu m'importait à par ma liberté. Je n'avais pas le choix. Et puis, c'était des méchants, c'est ce qu'ils avaient dit, non?
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